« If you’re going to San Francisco, be sure to wear some flower in your hair » clamait Scott McKenzy. Véritable poumon artistique et contre-culturel de ce pays qui sombre parfois dans des abysses de stupidité, San Francisco reste la ville à inclure dans un séjour sur la Côte Ouest de part sa constitution particulière et son atmosphère unique.
San Francisco est une ville moyenne, avec à peine plus de 750 000 âmes, ce qui est relativement petit à l’échelle américaine.
Sa géographie très vallonnée ( pour ne pas dire montagnarde : certaines pentes de la ville penchent à 32° …) et son climat quelque peu surprenant en font un bled vraiment particulier.
A l’origine des contre cultures
Creuset du mouvement beatnik dans les années 50, abritant des représentants notoires du courant littéraire, tel Kerouac ( « Sur la route », « Le vagabond solitaire », «Les Clochards Célestes » ), Burroughs (« Le Festin Nu ») ou encore Cassidy, Welsh et McClure.
S.F. a souvent été le témoin de la montée de mouvements parallèles et anti-conformistes. Le mouvement qui découla spirituellement de cette beat generation, les hippies, a vu sa naissance, son épanouissement et malheureusement sa déchéance dans les enceintes de cette ville.
Brouillard, soleil et clochards
En effet, en se baladant dans les rues, on peut passer d’un brouillard épais avec du vent et des températures basses à un soleil radieux et des températures très estivales.
Le truc est que, comme partout ailleurs le long de la côte Pacifique en été, le brouillard fait son apparition dans la matinée, laissant ensuite place à un soleil magnifique.
Mais à San Francisco, il tend à persister, surtout dans les quartiers jouxtants l’embouchure de la Baie de San Francisco avec le Pacifique, comme Richmond ou Presidio, où le Golden Gate Bridge n’est jamais entièrement visible en été. C’est dû au clash entre l’air froid du Pacifique et l’air chaud du continent. Sinon les températures oscillent entre 15 et 25° toute l’année : climat océanique, quoi… C’est une des raisons, en plus du fait que la législation leur est favorable, pour laquelle cette ville est bien aimée des sans-domiciles et autres clochards célestes.