Impressionnant, torride, lunaire, épuisant… les adjectifs peuvent s’enchaîner à l’infini pour définir la vallée de la mort (Death valley).
Un bout de terre aride, une vallée où de nombreux pionniers pénétrèrent sans jamais en ressortir…
Ce sillon, un des plus profond de l’hémisphère nord, s’enfonce jusqu’à 86 mètres sous le niveau de la mer ( à Badwater). Entre les flancs de la vallée, la chaleur est si démente qu’on se sent léché par les flammes de l’enfer (dont finalement nous sommes plus proches, vu la non-altitude), avec des températures d’une moyenne de 45°C allant très souvent au-dessus de 50. Autant dire démoniaque…
Le paysage, à la fois grandiose et lunaire, est brûlé et desséché par le soleil et le vent mais se trouve être d’une incroyable diversité. Aux montagnes aux flans escarpés se succèdent les mers de sel, les cratères et les dunes de sable, les canyons grignotent sur les champs de cactus et les palmeraies.
La nature faisant bien les choses, c’est à l’aube ou au crépuscule qu’il vaut mieux visiter, vu que ses rayons de soleil colorent les roches, qui prennent des reflets roses, rouges, verts jaune, bleus…
Le désert est également riche en activité, vu que le road runner ( « bip-bip ! »), créchant dans le coin, est toujours obligé de courir pour échapper au vilain coyote, tandis que les lynx, les serpents et autres insectes, n’aimant pas les cartoons de la Warner, n’en ont rien à foutre.
Conseils : restez sur les routes, prenez de l’eau (beaucoup, de préférence), ménagez votre voiture en coupant la clim’ de temps en temps pour éviter la surchauffe. Attention !! Inutile de préciser, mais on le fait quand même pour ceux du fond qui avaient pas encore saisi, qu’il est carrément exclu de traverser Death Valley en stop.