Parc national de Doñana près de Séville

Situé entre Séville, Huelva et Cadix, le parc national de Doñana est classé réserve de biosphère par l’Unesco depuis 1980. Il abrite de nombreux écosystèmes et des espèces en voie d’extinction comme le lynx ibérique.

Une biodiversité importante

Créé en 1969, le parc national de Doñana se compose de pinèdes, de dunes fixes et mobiles, de lagunes, de marais et de plages vierges. S’étendant sur plus de 70 000 hectares, la réserve est la plus grande zone humide d’Europe.

Le site accueille des centaines d’espèces d’oiseaux migrateurs pour lesquels il constitue une vaste zone d’hivernage. Il abrite également des mammifères comme le cerf, le sanglier, le renard et le lynx ibérique, une espèce menacée.

Côté faune, on trouve une multitude de variétés parmi lesquelles le carex, le jonc et la massette ainsi que des espèces d’arbousiers, de cornouillers, de chênes-lièges et de pins parasols.

Visiter le parc Doñana près de Séville

Pour visiter le parc national de Doñana, plusieurs formules sont possibles : à pied, à vélo, à cheval, en bateau ou en 4×4. Cinq centres touristiques constituent les portes d’entrée du parc. On y trouve des informations concernant les différents écosystèmes et les parcours de randonnée. On peut aussi y visionner des projections dédiées à la faune et à la flore.

Le centre d’El Acebuche, situé près de la ville de Matalascañas, est le point de départ des sentiers de randonnée. On peut également visiter le parc en véhicule tout terrain accompagné d’un guide professionnel ou naviguer sur le Guadalquivir pour observer les colonies de flamants roses.

Dans le nord-est du parc, le petit village d’El Rocio mérite le détour pour plonger dans une ambiance western. Ici, les rues sont en terre battue et l’on se promène à cheval pour faire ses courses ou se rendre au bar.

Une réserve naturelle menacée

Le parc national de Doñana est menacé par la présence de cultures intensives en bordure de son périmètre, notamment dans la région de Huelva. L’usage des pesticides dégrade la qualité du sol et les nappes phréatiques s’amenuisent d’année en année. Une situation qui inquiète les organisations écologistes présentes sur le terrain comme le WWF.

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